Toau

 

 

 

Août 2023

 

Juste avant de quitter Fakarava, nous faisons deux plongées bouteilles dans la passe nord avec le club O2 et Zineb encore en vacances dans cet atoll. Le moniteur est trop drôle et nous mime un écureuil pour préciser que nous sommes en compagnie des poissons écureuils, un lapin avec des grandes oreilles pour les poissons lapins et il se met à pagayer dès que nous croisons les perches pagaie!

Nous découvrons une nouvelle espèce de poisson que nous ne connaissions pas et qui vit principalement sur la pente externe des récifs (et non à l’intérieur du lagon), le poisson-papillon pyramide:

 

 

 

 

 

 

 

 La deuxième plongée nous permet de voir un grand rassemblement de requins à l’heure où la marée change de sens, mais Alex est bien trop occupé à chercher leurs dents!!!

 

 

 

 

 

Avant de partir, Zineb nous laisse un mot magnifique dans notre livre d’or, ce qui nous touche beaucoup…

 
 
 
 

 

Nous disons au revoir à Zineb qui continue son périple dans les îles de la société et nous partons pour l’atoll d’à côté nommé « Toau ». La navigation sera très tranquille, le vent est faible et la distance courte, nous mettrons à peine plus de trois heures.

 

 

 

 

 

 

 

Nous commençons par mouiller tout au sud où quelques bouées solides accueillent les voiliers. 

 

 

 

 

 

 

 

Le lieu semble similaire à ce que nous avons l’habitude de voir mais il y a toujours des particularités à découvrir… Notre oeil remarque immédiatement une nouvelle espèce de poisson assez rare: les demoiselles phéniciennes.

 

Cela peut sembler anodin mais pour nous, c’est l’évènement de la journée!!!

 

 

 

 

 

Depuis nos différents mouillages à l’intérieur du lagon, nous voyons toujours la cocoteraie précédée d’une plage de caillasse de corail ou de sable fin.

 

 

 

 

 

 

 

Et lorsque nous traversons la forêt de cocotiers…

 

 

 

 

 

 … Nous tombons sur le récif côté océan souvent très exposé au vent.

 

Nous faisons de longues balades sur le récif à marée basse qui nous permet de découvrir l’oursin tortue en plein jour et une multitudes de coquillages et crustacés. 

 

 

 

 

 

Certains foutent grave le bordel!

 
 
 
 

 

D’autres, comme les Bernards l’hermites sont plus délicats…

 

 

 

 

 

 

Les nodis noirs chassent constamment autour du bateau, beaucoup sont posés sur l’eau, pas loin d’un banc de petits poissons, lorsque nous nous approchons à la nage, nous apercevons 6 bonites en train de chasser et les petites pattes des nodis noirs qui palment sous la surface et qui se laissent facilement approcher! Le spectacle est assez incroyable!

 

 

 

 

 

Je m’octroie une journée plage comme j’adore, à bouquiner et jouer avec les bernards l’hermites.

 
 
 
 

 

Et nous faisons de grandes balades en paddle car ce mouillage est parfaitement protégé du vent.

 
 
 

 

Tout ceci peut sembler idyllique mais parfois notre moral est un peu au ralenti. Le manque de stimulations extérieures et l’isolement peuvent être parfois un peu pesants. Et l’impression de recommencer éternellement la même journée, aussi magnifique soit-elle. Mais un changement de mouillage ou une idée d’images à faire nous redynamisent assez vite!

 

L’éternel plaisir quotidien reste nos grandes nages dans le lagon, pouvoir nager tous les jours au pied de chez soi est un immense luxe. Surtout en compagnie des poissons qui font passer le temps beaucoup plus vite. Même si nous nageons vite, je reviens toujours frigorifiée et je mets plusieurs heures à me réchauffer!!!

 

 

 

 

 

Sans vent ni nuage, le bateau bouge toujours un peu, pas facile de capturer des poses longues!

 
 
 
 

Énorme avantage des Tuamotu: nous n’avons pas fermé notre bateau à clé depuis plusieurs mois!!!! Ici, pas de crainte de vol, soit il n’y a personne, soit ce qui est volé est vite retrouvé! Et c’est un petit confort qui a son importance! Car dès que nous quittons Diatomée, nous fermons toujours toutes les fenêtres et « la porte » à clé, nous devons aussi chaque soir remonter l’annexe à couple. Et au final cette petite économie d’énergie est bien agréable!

 

 Le vent va tourner et nous permettre d’aller un peu plus au nord, mouiller tout prés des deux passes.

 

 

 

 

 

 

 

Les passes sont souvent riches en surprises: requins, raies manta, poissons pélagiques. Mais celle-ci est connue pour son courant assez puissant: un fort courant latéral mais aussi un courant qui t’emmène vers le fond (valable surtout pour les plongeurs bouteilles). C’est lors d’une plongée dans cette passe que Laurent Bourgnon a disparu en mer, autant dire que le niveau de stress d’Alex, déjà bien élevé, est à son maximum…

 

 

 

 

 

 

Mais en fait, en respectant bien les marées et le courant rentrant, nous nous laissons dériver à l’intérieur du lagon, toujours avec le dinghy à la main et tout se passe très bien. Le sable au fond forme comme des canyons, nous voyons des gros poissons, quelques requins gris et nourrices et les petits poissons coralliens.

Nous sommes davantage inspirés par cette patate de corail tout prés du bateau que nous trouvons très photogénique:

 

 

 

 

 

Où est Charlie?

 
 
 
 

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Sur le motu en face du bateau, nous faisons la connaissance de Nelly et de son mari, un couple de retraités qui vit ici la majorité de l’année. Leur maison en taule ondulée est à même le sol, pas besoin de passer la serpillère!

 

 

 

 

 

 

 

Ils vivent avec rien et semblent avoir tout ce qu’il leur faut. Ils s’occupent de leur immense cocoteraie pour faire du coprah (noix de coco séchées pour faire de l’huile) et râlent que leurs enfants ne prennent pas la relève! Ils n’ont pas de bateau et aucun moyen de communication. Ils attendent une sorte de goélette qui passe de temps en temps pour se ravitailler et faire passer le message à leur famille que tout va bien pour eux. Je suis très admirative de leur mode de vie si minimaliste. Ils n’ont pas d’électricité et, juste un petit panneau solaire! Ils vont pêcher sur le récif avec un harpon pour se nourrir. Elle fabrique des colliers de coquillages et ils ramassent les porcelaines vivantes avant de les enterrer dans le sable pour les revendre à Tahiti… Cela nous fait mal au coeur mais leur impact sur la nature est bien moindre que le notre!!!

 

 

 

 

 

 

 

Ils nous couvrent de cadeaux: eau de coco, 2 cocos fraiches, 2 cocos germées, des firi firi (beignets) et du poisson cuisiné (salé séché et réhydraté) qui se conserve très longtemps. En échange, nous leur donnons des bières et de la levure qui leur manquait.

 

 

 

 

 

 Le sempiternel…

 
 
 
 

Le vent va sacrément forcir et deux solutions s’offrent à nous: retourner à notre premier mouillage ou aller tout au nord de l’île, à l’anse Amyot, qui demande une grosse demi journée de navigation en pleine mer car il est impossible de passer par le lagon.  

 

 

 

 

Nous devons sortir par la passe Fakatahuna pour rejoindre l’anse Amyot qui a une configuration assez inédite: comme une grande piscine de 20 mètres de fond séparée de l’intérieur du lagon.

 
 
 
 

Nous décidons d’aller au nord un peu sur un coup de tête et en une heure, le bateau est prêt à naviguer! Nous nous retrouvons à l’anse Amyot dans l’après-midi et nous en sommes réjouit. Nous étions déjà venus ici il y a 2 ans et demi, juste après notre arrivée aux Marquises, nous avions fait une escale de quelques jours dans cet endroit avant d’aller à Tahiti et avions été émerveillés par la beauté des fonds marins! Suite à cela, quand nous avons visité les autres îles des Tuamotu nous avons été souvent déçus car nous pensions que tous les Tuamotu étaient comme ici!!!!

 

 

 

 

 

 

 

Nous faisons immédiatement une virée sous l’eau et ne savons plus où donner de la tête: un interminable banc de poissons chèvres, une vingtaine de poissons flûtes en suspension, des perroquets par dizaines, les poissons multicolores grouillent de partout et plein d’énormes loches viennent se faire déparasiter. En quelques minutes il y a plus de 15 rémoras sous la coque sans parler des nombreux requins qui rôdent sous le bateau!

 

 

 

 

 

 

 

Aussi isolés soit-on, nous retrouvons toute notre vivacité et notre enthousiasme dans cet endroit qui pour moi est de loin le plus beau que je n’ai jamais vu sous l’eau.

 

 

 

 

 

Juste l’eau en elle même est plus belle qu’ailleurs!

 
 
 
 

 

 

 

À terre, vit le très célèbre couple Gaston et Valentine, bien connu des plaisanciers. Ils vivent aussi avec très peu de choses, mais ils ont quand même un bateau et un générateur pour l’electricité. Mais ce qui prend le plus de place dans leur vie, c’est Dieu. C’est lui qui décide de tout. Quand Alex explique que j’aime trop les animaux pour les manger, Valentine commence à m’expliquer qu’il ne faut pas les aimer comme les humains car ils n’ont pas d’âme. Je détourne vite la conversation car c’est un sujet très sensible pour moi. Et je trouve ça trop facile de se cacher derrière des croyances pour se déculpabiliser. Même s’il y a bien un lieu où manger les animaux sans culpabilité est compréhensible, c’est dans les Tuamotu puisqu’il n’y a rien d’autre!

 

Gaston demande à Alex de l’aider avec le parc à poissons. Je lui donne la mission secrète d’en libérer le plus possible! En fait, il devra aller à l’entrée de l’entonnoir et s’agiter en surface pour effrayer les perroquets libres qui passent par là, afin que ceux-ci entrent plus facilement dans le piège. Dés que les perroquets arrivent, Gaston bat des pieds et des mains pour faire plein d’éclaboussures et Alex s’agite à peine. « et ben alors? Tu les avais pas vu? Il faut taper plus fort! » lui dit Gaston! Alex me dit que la mission était un échec et certainement un peu grâce à lui! Aujourd’hui tellement de gens sont dégoutés à l’idée de manger de la viande, j’aimerai tellement qu’il en soit de même pour les poissons! Lorsque nous avons décidé d’avoir Diatomée, c’était avant tout pour tenter de s’approcher des cétacés. Mais en fait, c’est les poissons que nous avons rencontrés et avec qui nous avons noué une véritable passion. Ils ont tellement de personnalité, il faut prendre le temps de les observer et le spectacle est surprenant à chaque fois.

 

 

 

 

 

 

 

Une production nous a demandé de faire des images des récifs coralliens avec une caméra qui filme à 360 degrés. Avec tous ses poissons, Toau est le lieu idéal! Nous posons la caméra au milieu des patates, nous partons nager 3 mn et nous revenons la chercher pour la poser dans un nouvel endroit. Mais il ne faut pas trop s’éloigner pour être certain de la retrouver car il est très difficile de se repérer dans cet immense champs de patates de corail. Jusqu’au moment où je suis complètement frigorifiée et que je nage un peu plus activement en attendant que ça tourne. Et bien sûr, je m’éloigne trop et je ne retrouve pas la caméra. Je revois bien la patate où je l’ai posée mais pas la zone géographique. Alex ne m’a pas vu la poser et ne peut pas trop m’aider à chercher. Je fais toutes les patates de fond en comble, je retombe sans cesse sur les mêmes, pas de caméra. J’essaie de chercher plus loin, certaine que ça n’était pas vers là mais on ne sait jamais… À force de nager dans tous les sens, je n’ai plus aucun repère ni d’idée où chercher. Je suis mortifère de froid et la panique commence à monter tout doucement. En même temps je me dis que nous allons la retrouver, il faut juste chercher. Je palme non stop en serrant mon tuba avec ma mâchoire si fort que j’en ai des crampes tellement j’ai froid. Alex m’aide à chercher aussi. Enfin! Je finis par tomber dessus! Je regarde la durée du film enregistré: 45mn!!!! En plus la caméra était tombée! En regardant les rushes par la suite, on verra Alex passer sans la trouver, et un baliste qui la mord et la fait tomber!!!

 

 

 

 

Gérald, mon beau-frère n’est jamais à cours d’idées. Il a d’ailleurs écrit et réalisé « Polar Park », une série à découvrir sur Arte le 16 Novembre!

 
 
 
 

Nous tournons aussi d’autres images pour nous, mais ma résistance au froid est proche de zéro. Je suis vraiment limitée dans le temps passé sous l’eau, et je la trouve de plus en plus froide. Même quand nous nageons sportivement, non seulement j’ai froid très vite mais je vais mettre des heures après à me réchauffer. Cela devient une hantise, un peu comme le mal de mer. J’ai froid avant d’aller dans l’eau comme j’ai pu être malade avant de monter à bord!

 

En plus de nos projets en cours, j’ai trouvé le lieu pour tourner un clip de danse sous l’eau dont j’ai l’idée depuis plusieurs mois. Je prépare un planning de tournage chargé où Alex n’aura pas trop son mot à dire face à mon enthousiasme. Quand je suis sur un projet qui me tient à coeur, j’ai un taux d’exigence assez élevé où Alex ne trouve pas sa place et se referme en subissant un peu le truc… Cela créé un froid difficile à vivre dans un endroit où aucun échappatoire n’est possible ni pour l’un ni pour l’autre. Heureusement cela ne durera pas plus d’une journée. Et la mauvaise visibilité sous l’eau ne répond pas à mon niveau d’exigence et finalement, nous essaierons de tourner ce projet plutôt à Moorea.

 

 

 

 

 

Cette photo est prise avec l’Iphone, en pleine nuit avec une grosse lune, en laissant 10 secondes de pose!

 
 
 
 

 

Celle ci au canon 5D en toute fin de coucher de soleil…

 
 
 
 

L’écriture du carnet de bord et le montage des vlogs occupent tout mon temps « libre », alors qu’Alex tourne assez vite en rond. Il continue ses sculptures sur des opercules de coquillages, le dessin, un peu le bricolage… Et il se met enfin à lire! Chose très rare! Et fabrique du sel grâce à l’eau de mer…Mais où s’arrêtera t’il? 

Imaginez une vie sans faire les courses ni les machines à laver, sans se ravitailler en eau ni en essence, sans temps de trajet et en plus sans enfant, juste un peu de ménage et de cuisine plutôt rapide car principalement à base de conserves… Cela laisse pas mal de temps libre!

Mais là où nous sommes, il y a la possibilité de se connecter à un réseau wifi et il passera des heures à tenter de se connecter, demandant de l’aide à nos voisins. Pour capter, nous devons être sur le pont le bras tendu en l’air. Alex passera ses journées sur le pont, le bras tendu en l’air!!!! 

 

 

 

 

 

 

 

Je crois qu’il est plus en manque de lien social que d’internet, mais quand je vois le temps qu’il passe sur les réseaux sociaux au lieu de lire, d’écrire ou dessiner, cela me désespère un peu. Pourtant je me rends compte qu’il lit plein d’articles, qu’il apprend des choses, mais il faudrait un juste milieu du temps consacré à scroller le téléphone. Moi même après 6 semaines sans internet suite à notre séjour à Tahanea, je n’ai pas touché un livre durant plusieurs jours, j’ai fait 4 jours d’Instagram non stop, ça m’avait grave manqué! Mais au final je réalise que je m’impose une grande discipline dans mon quotidien tandis qu’Alex ne se prend pas trop la tête sur ce qui est mieux de faire ou non!

 

 

 

 

 

 

 

Grande nouvelle: nous avons plusieurs jours de beaux temps avec une super visibilité le temps du courant rentrant. Nous décidons de tourner le clip de danse sur la chanson d’Arthur H, niveau logistique ce sera beaucoup plus simple qu’à Moorea, il ne manquait que la bonne visibilité! Cela me rend extrêmement nerveuse, comme Alex avant une navigation, j’en ai la boule au ventre, je ne dors plus, je ne mange plus. Un mélange d’excitation et d’angoisse que tout soit à la hauteur. La peur vient beaucoup du fait que j’ai tout le film dans ma tête et je sais que dans ces cas là, c’est très dur à réaliser. D’habitude on tourne des images et on fabrique le film après au montage. Là, il faut qu’il y ait du soleil, pas de nuage, une bonne visi, trouver le bon timing selon les marées, il faut assurer sous l’eau, penser à tout. Après 3 jours à enchainer les apnées poumons vides et les nuit sans sommeil, je suis dans un état de fatigue incommensurable! Mais ce projet me tient vraiment à coeur et nous réussirons à le terminer pour ma plus grande joie!

 

 

 

 

 

 Tournage de « La boxeuse amoureuse » qui sortira en fin d’année.

 
 
 
 

 

 

 

 

Nous sommes à l’anse Amyot depuis un bon moment, la baie se vide et se remplit de quelques voiliers plus pressés que nous. Nous sympathisons avec deux voiliers français: le catamaran « cataschtroumpf » et son couple de retraités collectionneurs de schtroumpfs (comme moi!), et un autre voilier avec un couple de jeunes qui ont fait Sète-Toau en 9 mois (4 ans pour nous…)!!!. 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous allons tous manger chez Valentine et Gaston qui font restaurant sur demande si nous sommes assez nombreux. La veille, Gaston est allé pêcher des langoustes, pour cela il doit aller à l’autre bout de l’île pour les chercher sur le récif et ensuite il dort dans son petit bateau à moteur recouvert d’une bâche avant de revenir dans la matinée… Franchement quel courage! Moi qui suit plutôt sauvage, ce repas me réjouit et nous fait trop du bien!

 

Grâce aux leçons avec Morgan venu à bord de Diatomée l’année dernière, j’ai bien progressé en  drone! Ce n’est plus une angoisse de le faire voler, je sais que j’ai largement le temps d’enregistrer plusieurs films et photos, de recommencer si c’est raté. Bon j’ai encore quelques progrès à faire sur la sensibilité des manettes que je bouge trop brusquement et sur le fait de tout enregistrer en permanence car c’est plus simple comme ça même si les fichiers sont hyper lourds!!! Mais je le fais démarrer du bateau et ça c’est un grand progrès, avant je préférais toujours le piloter depuis la terre!

 

 

 

 

Où est Charlie?

 
 
 
 

 

Ceci est un tout bébé Acanthaster, une étoile de mer qui a normalement la taille d’un torse d’un homme costaud! Ce magnifique animal est malheureusement très friand du corail et fait de nombreux ravages sur les récifs.

 
 
 
 

La chaleur revient doucement, signe de la sortie de l’hiver ici. Il n’y a plus de vent froid et la mer se réchauffe. Nos placards commencent très sérieusement à se vider et nos réserves fondent comme neige au soleil. Si ça continue, nous allons carburer avec uniquement petits pois et coeur de palmiers… Ça fait pas trop rêver!

 

 

 

 

 

 

 

Il est temps pour nous de revenir à Moorea mais il n’y a pas assez de vent. Nous attendons plusieurs jours afin de partir mais la météo ne semble pas s’améliorer. Nous décidons quand même de mettre les voiles malgré une très forte houle annoncée jusqu’aux informations métropolitaines! Nous étions loin d’imaginer l’enfer qui nous attendait pour cette traversée de deux jours…

 

À suivre…

 

 

 

 

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