Carnet de bord 10 de La Dominique à Saint Martin

 

 

Novembre 2018

 

Nous avons adoré notre mouillage au nord de la Guadeloupe avec un petit resto bord de plage à la clé! On découvre des petits villages tout tranquilles où il fait bon vivre mais où les gens doivent vite se faire chier aussi. 

 

 

 

 

 

Nous sommes ensuite aller à Montserrat, tout le sud de l’ile a été ensevelit par un volcan longtemps éteint qui s’est réveillé en 1992, nous sommes passé au large mais il est interdit de s’approcher à plus de 2 miles (4km) des côtes dans toute la zone atteinte, ce qui fait loin, et je suis restée scotchée avec les jumelles à observer les immeubles laissés à l’abandon dont pour beaucoup seul le toit dépasse… C’était hyper glauque, en plus Alex dormait, j’étais seule à naviguer sur le bateau, aucune vie à l’horizon, juste le désastre resté intacte. Notre mouillage juste pour une nuit sur cette île était glauque aussi, l’énergie qui se dégage de cette île n’est pas confortable.

 

 

 

 

Le lendemain nous sommes allés à l’île juste au dessus dont nous n’avions jamais entendu parler et j’imagine que vous non plus: Saint Kitts. Vous connaissez pas? Je sais!!!! 

 

 

 

 

Encore un endroit improbable où nous avons dû nous arrêter pour faire le plein. Il fallait entrer dans la marina très très étroite et j’ai serré les fesses en passant. Je vous la fais courte car aucune embuche sur notre passage: nous avons accosté au quai comme des chefs! Toujours avec l’aide du mec de la marina qui nous dit quoi faire car il a l’habitude. Mais pas de moteur à fond, pas de fumée noire partout, j’arrive à gérer mieux le stress on dirait…

 

Cette marina était complètement irréelle car absolument déserte…Les immenses pontons pouvant accueillir les plus grands yachts étaient vides de chez vides. Il y avait trois boutiques de luxe archi climatisée qui vendaient des produits italiens (genre pâtes aux truffes et burrata), et un bar désert. Le tout était neuf (d’où l’absence de vie) et entouré de montagnes sauvages (je veux dire sans civilisation). 

 

 

 

La photo de leur site internet...

 

 

Et la réalité!

 

 

Nous avons ancrer Diatomée dans la baie juste à côté et là, moi, j’avais plus envie de partir. Les fonds étaient magnifiques, en plus j’ai vu le sosie du bébé poulpe de l’anse Chastanet, (il est célèbre maintenant!) dans une coquille vide de lambi mais j’avais pas mon appareil photo. Et sur la plage de la baie, il y avait un bar du même genre qu’à Ibiza avec écran géant et musique à fond, de loin nous avons eu du mal à voir s’il y avait des gens ou si lui aussi était désert! Mais l’endroit était vraiment improbable!!!

 

Puis nous avons voulu continuer d’avancer vers Saint Martin encore plus au nord où nous devons être pour le 16 novembre. Car aussi une tempête approche et nous sommes un peu flippés d’être bloqués à un endroit alors dès qu’on peut, on avance et on n’est pas trop en mode visite. Nous sommes donc allés à l’île juste au dessus « Saint Eustache » (oui je sais moi non plus je ne connaissais pas). Ces îles sont hollandaises comme Diatomée! Et là le cauchemar a commencé: comme il y a beaucoup de vent, il y a beaucoup de houle, et même dans une baie au mouillage le bateau tangue à mort. Pour vous donner une idée, il devait se pencher au minimum sur 45 degrés de chaque côté en permanence, sans aucun répit JAMAIS!!!! Ça valdinguait à l’intérieur, dès qu’on ouvrait une porte de placard elle tapait d’un côté et de l’autre, on avait l’impression d’être en navigation tout le temps, mais navigation agitée à devoir s’accrocher tout le temps. Le premier soir j’étais nauséeuse, puis j’ai quasi pas dormi car le corps se contracte en permanence quand ça penche beaucoup comme ça et nous devions rester un jour de plus à cause de la météo qui ne nous permettait pas de changer d’île le lendemain. Je peux vous dire qu’on a passé la journée sur l’île!!!! Et c’était trop bien :-)))) Falafels et gâteau au chocolat dans un petit resto coloré:

 

 

 

Puis nous sommes montés voir le cratère du volcan, nous étions trop content de marcher et de faire du sport sur terre, je m’attendais à une rando escalade en plein cagnard, pas du tout, que des sous bois ombragés (sous jungle) hyper luxuriants et frais et des bernards Lhermitte au bord des sentiers! Et le soir nous avons travaillé sur l’ordi dans un bar trop beau. Nous sommes retournés au bateau que le plus tard possible pour s’écrouler dans le lit et dormir au plus vite malgré la houle et le lendemain Go go go AILLEURS!!!!

 

 

 

 

Nous voici maintenant à Saint Martin à temps pour accueillir notre prochain invité! Toutes ces dernières navigations étaient mega musclées, beaucoup de vent (toujours 10 noeuds de plus que le vent annoncé et 10 noeuds, c’est beaucoup!!!!), du coup nous étions toujours accrochés + gilet de sauvetage. 

 

 

 

 

 

Une fois le vent était tellement fort que sous 3 ris/et trinquette à moitié déroulée (c’est à dire presque pas de voile), nous avancions à 9 noeuds (ce qui est une de nos vitesse de pointe!!!!!!). Donc c’est très physique et épuisant mais franchement on gère et même si les vagues font des creux de 3 mètres et que le bateau se laisse emporter, j’ai jamais peur car il est quand même grand, je pense que ce serait pas pareil sur un 12 mètres… L’avantage c’est que sur Diatomée on se sent vraiment en sécurité (sauf dans une marina!!!). Et pour couronner le tout, notre mouillage a encore beaucoup de houle!!!! Pfffff C’est sans doute à cause de la tempête qui rode et de tout ce vent.

 

Nous avons croisé régulièrement des dauphins tachetés pantropicaux mais aussi des pseudo-orques! Ils ne sont pas restés longtemps prés du bateau mais ils étaient énooormes! Voici à quoi ressemble un pseudorque pour ceux qui ne connaissent pas:

 

 

 

 

Et le meilleur pour la fin:

 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

❤️❤️❤️

 

 

 

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