Rangiroa Part 2

Août 2025

Mouillés tout prés de la passe de Tiputa, notre principale préoccupation est de faire des images avec les dauphins pour la suite de l’AQUABALLET. Cela me paraissait impossible avant que Kristel Chaton qui habite l’île m’assure qu’ils peuvent être très interactifs. Cela me donne espoir mais je sais au fond de moi que ce ne sera pas sans peine.

La première semaine, impossible de sortir dans l’océan, avec la houle, le courant est uniquement sortant. Puis nous faisons de nombreuses sorties avec notre Zodiac: Alex n’est jamais rassuré car il y a des grosses vagues et les dauphins sont souvent éloignés de la passe. Mais nous les voyons quasiment à chaque fois. Un petit groupe de 5 ou 7 finit toujours par apparaitre après des dizaines de minutes à les chercher intensément. Mais ils disparaissent quasiment aussitôt. Ce n’est pas simple de les voir sous l’eau alors de danser avec eux et que tout soit parfaitement filmé…mission quasi impossible!

Mais nous ne nous décourageons pas et nous finissons par les voir sous l’eau mais tellement furtivement! Soit ils se reposent et nagent en dormant sans se laisser trop approcher, soit le temps qu’ils apparaissent, je descends sous la surface et ils ont disparu! C’est extrêmement frustrant et le peu de résultat face à l’énergie dépensée est bien maigre récompense! 

Mais une belle surprise va venir égayer nos journées pleine de déceptions: un couple de parisien change son programme pour des problèmes d’avion et passe finalement 4 jours à Rangiroa au lieu de Maupiti! Ce sont des amis de nos voisins adorés (Dim et Phil) et nous les avions aidé à préparer leur voyage par téléphone. Nous ne les connaissons pas mais nous les adorons déjà! Pourquoi? Eh bien parce qu’ils tiennent la meilleure boulangerie pâtisserie de notre quartier, parmi les  plus réputées de Paris! Ils ont longuement travaillé dans les palaces et le level est très très haut!

Il faut savoir que je suis grande connaisseuse dans les pâtisseries et viennoiseries de luxe, je connais toutes les meilleures adresses parisiennes que je suis de prés sur les réseaux sociaux et que je dévalise quand je suis en France! C’est pour moi une rencontre hyper attendue, j’ai mille questions à leur poser! S’ils avaient été vignerons ce serait à Alex d’être au taquet!

La première rencontre se fait au bar du bel hôtel Kia Ora!

Nous les emmenons avec nous nager à l’aquarium mais aussi à la recherche des dauphins! Nous les avons ultra briefé sur le fait que nous devons faire des images et que pour l’instant c’est très compliqué! Car quelques jours avant, enfin les dauphins sont venus tout prés hyper curieux et interactifs, sauf qu’avec nous, il y avait une touriste Italienne que nous avions gentiment emmenée voir les dauphins (une cliente de Marine désespérée de ne pas pouvoir faire d’apnée à Rangiroa). Une fois dans l’eau, elle fonce vers les dauphins qui tournent autour d’elle, impossible pour nous de faire les plans!!!! Mais c’était plus fort qu’elle, elle avait trop envie de cette rencontre et elle s’est longuement excusée d’avoir « gaché » la possibilité pour nous de faire des images! Car les dauphins viennent quelques secondes et disparaissent aussi vite! Elle en pleure de joie et sur le coup, je suis vraiment contente de lui avoir permis de vivre ça. Sauf que cette situation idéale sous l’eau ne va pas du tout se reproduire et la touriste italienne va me laisser un souvenir amer!!!!

Donc Eugénie et Jules  que nous appelons « les bulles » (leur boulangerie s’appelle « Bulle » juste à côté des Buttes Chaumont) sont ultra sermonnés, ils doivent rester derrière Alex! Mais malheureusement nous ne les verrons que furtivement à la surface et sortir à 4 dans l’océan avec notre petit Zodiac n’est pas des plus serein pour Alex.

Nous passons des super moments à l’aquarium où nous voyons pour la première fois un poulpe! Plusieurs jours d’affilé! Cet endroit est vraiment incroyable! Nous faisons plusieurs allers/retours le long d’un motu à l’entrée du lagon juste après la passe et nous y croisons toujours les mêmes poissons: Il y a la boule de perches pagaies, puis le banc des  nasons et enfin celui des Sergents Major sans oublier le gang des mulets. Ensuite des poissons que nous reconnaissons individuellement! Il y a les deux énormes murènes Javanaises, Le tétrodon jaune jamais loin du noir, deux diodons adorables, le banc de chirurgiens bagnards toujours accompagné d’un poisson flute sans oublier la petite girelle avec un bout de caudale arrachée…

Ci dessus les perches pagaies et ci dessous, un nason à rostre court.

Je suis ravie qu’Alex immortalise ces moments au côté de mes poissons favoris: le gang des mulets!

Le tétrodon jaune et le noir par Alex (@kroutes)

Le chouchou d’Alex (et de nous tous vu son capital sympathie)…le diodon!

Quel bonheur de voir et revoir au même endroit ces animaux! À chaque fois nous leur faisons coucou! Dans l’espoir qu’ils finissent par nous reconnaitre à leur tour! C’est vraiment un geste rassurant je pense, nos mains sont bien visibles et ne préparent aucune attaque, les cinq doigts qui s’agitent attisent toujours leur curiosité et cela nous démarque des autres plongeurs!

Nous invitons les bulles à diner, ils nous ramènent un peu de Paris et nous racontent leur incroyable aventure: ils ont racheté une boulangerie qui avait 4 employés, ils ont refait toute la déco et la qualité de leurs produits est digne des palaces puisqu’ils en viennent.

Résultat: le chiffre d’affaire a été multiplié par 10 et 18 personnes travaillent pour eux à l’heure actuelle!!!!! Ils ont tout juste 30 ans! Nous sommes époustouflés par leur histoire! Mais cela n’est que la conséquence d’un travail acharné et de nombreuses nuits blanches pour réussir un tel projet!

@bulleboulangerie

Nous allons observer avec les bulles les dauphins depuis la pension du relais Joséphine qui donne directement sur la passe où ils jouent dans les vagues en courant sortant!

Avec eux, nous faisons aussi une plongée en bouteille où leur rêve de voir enfin des dauphins  de prés sera exaucé ! Un petit groupe vient tourbillonner autour de nous, nous ne savons plus où donner de la tête!

Aussi gros soient-ils, nous les voyons au dernier moment comme sur la photo où Alex me montre les dauphins que je n’ai pas encore vus!!!

D’autant plus que la veille nous avons tous ensemble assisté à la conférence de Pamela Carzon qui étudie les dauphins depuis tellement d’années…! Elle les identifie immédiatement,  connait leur lien de parenté et analyse aussi leur comportement. Elle apprend au public à déchiffrer une attitude qui parfois est mal interprétée, avec leur sourire permanent, on peut penser qu’ils veulent sans cesse jouer mais ils marquent souvent aussi des signes d’agacement ou d’agressivité.

Les bulles essaient de rester attentifs malgré un élément perturbateur… 

Pamela les étudie depuis 13 ans et a écrit sa thèse sur ce groupe, notamment sur l’impact du tourisme suite aux nombreuses interactions avec les plongeurs. Ces dauphins sont connus pour parfois venir au contact se faire gratouiller , comme ce sont eux qui le demandent, nous pouvons ne pas voir le mal. Sauf que les conséquences sont nombreuses: ils sont aujourd’hui extrêmement sollicités car tout le monde veut les voir et si possible les toucher, très habitués à l’homme, ils ne s’en méfient plus et viennent toujours plus prés des hommes et des hélices de bateaux, ils perdent leur statut d’animal sauvage, encore plus quand certains s’accrochent à leurs ailerons comme dans un Marineland. Pamela prône l’observation passive sans chercher l’interaction…Pour le tournage de l’AQUABALLET, nous n’allons pas vraiment respecter ce point de vue avec lequel nous sommes tout à fait d’accord et nous n’en sommes pas fiers… Notre envie de faire un film avec des animaux aussi interactifs prend le dessus car cela reste tellement rare…

Aujourd’hui, Pamela continue de plonger quasiment quotidiennement ou de les observer depuis le relais de Joséphine avec son téléobjectif…une passionnée pure et dure! 

Nous avons des nouveaux animaux de compagnie: de nombreux noddis noirs qui viennent chasser autour du bateau! Et quand le banc d’alevins disparait de la surface, ils viennent tous se reposer chez nous!  

 Pépouze! 

Puis c’est au tour de Marine de venir nous faire un coucou! Elle vient passer 3 jours à Rangiroa avec son amie Lucie en vacances en Polynésie. Mais avec son école d’apnée qui lui impose un rythme intense, Marine  tombe malade pile durant sa semaine de repos… 

Elle nous ramène des trésors: du papier aquarelle pour Alex, et pour moi des crèmes solaires et la suite d'un roman que j'ai ADORÉ!

Nous faisons quelques plongées avec le club de Pamela, Rangiroa Diving Center qui sensibilise les touristes à ne pas toucher les dauphins, comme la principale règle en plongée: interdiction de toucher quoique ce soit, c’est valable pour tous les animaux. Nous adorons plonger au Sunset, juste avant le coucher du soleil, la lumière est magnifique et les animaux nocturnes commencent à sortir… 

En ce moment, les plongeurs peuvent observer une nurserie de requins gris trop mignons!

Nous continuons de consacrer tout notre temps pour faire des images avec les dauphins, il y a de nombreux jours où nous ne pouvons pas du tout sortir car la houle est trop forte et il n’y a pas de courant rentrant. Si la houle est très faible, il y a  très souvent les énormes vagues dans l’océan qui  rendent la mission impossible. Quand par miracle tout est calme avec un grand soleil, les dauphins ne sont pas là, ou très fuyants…Il faut un sacré mental pour ne pas se décourager et beaucoup de patience…ce que je n’ai absolument pas! 

Belen, monitrice de plongée et photographe viendra nous aider à deux reprises sur ces jours de congés! Son aide est précieuse car elle peut gérer le dinghy le temps que nous restions dans l’eau. Alex est alors beaucoup plus mobile et stable pour filmer.

Nous y allons par tous les temps dès que c’est possible.

 Parfois nous demandons l’aide de Manuarii qui nous emmène sur son bateau!

Plus le temps passe et plus la possibilité d’aller dans d’autres îles diminue car dans quelques semaines nous devons être à Moorea. 

Cela fait maintenant plus de trois semaines que nous essayons, et nous avons à peine quelques misérables secondes de rushes et des heures passées en mer, ou dans l’eau à les attendre… Je finis par être épuisée nerveusement et physiquement, je ne ressens même plus la joie de les croiser, juste une énorme pression de réussir enfin un plan chouette, faire de beaux mouvements au bon endroit au bon moment. 

Alex me soutient énormément, après sa déprime à Moorea, c’est à son tour de me tirer vers le haut. Il est d’ailleurs bien plus investi que moi pour l’AQUABALLET et moteur dans nos créations… les rôles changent!

Trois évènements viennent alourdir les journées: en rentrant sur Diatomée après un tournage, Alex dépose toutes nos affaires sur Diatomée avant de remonter le dinghy à couple: nos masques, palmes, ciré et la glacière en tissu contenant son appareil photo dans son caisson ainsi qu’un petit sac étanche avec portefeuille et téléphone. Nous remontons le dinghy, rangeons toutes les affaires puis il me demande si j’ai rentré son appareil photo? Non. Nous ne le trouvons plus à bord! La panique commence à monter, aux jumelles Alex semble apercevoir quelque chose flotter au loin qui pourrait bien être la glacière! Elle serait tombée à l’eau car posée sur le rebord avec le tangage du bateau… À toute vitesse nous remettons à l’eau le dinghy qui était à couple de Diatomée et Alex fonce vers l’objet flottant. Il faut savoir que le couvercle de la glacière est toujours ouvert, de toute façon les fermetures éclairs ont une courte durée de vie prés de l’eau salée. 

Et par miracle, l’appareil est encore à l’intérieur ainsi que le petit sac étanche qui sera quand  même rempli d’eau! Mais le téléphone semble avoir survécu et les billets polynésiens aussi! Nous n’arrêtons pas de penser au fait qu’Alex ait cherché son appareil ce qui arrive très rarement car c’est souvent moi qui le rentre et seulement quelques heures après je lui demande la carte mémoire sans qu’il se soucie de savoir où il est!!!!

Une autre fois lors de notre retour à vélo depuis le village principal, nous nous faisons doubler par deux voitures de police gyrophare à fond…Chose improbable sur ce petit bout de terre avec une unique route de 10km… Puis nous comprenons vite ce qu’il se passe: dans l’océan, un bateau s’est complètement retourné! 

Alex va chercher la nourrice que les vagues ramènent sur terre.

Nous apprendrons par la suite que le capitaine est sain et sauf. Il a eu une panne moteur et n’a plus pu gérer son bateau dans les vagues. D’autres bateaux ont du récupérer sa palanquée…Voilà de quoi rassurer Alex toujours sur le qui-vive qu’une telle chose arrive…

Autre histoire avec un dénouement bien moins positif, un matin avant de sortir dans l’océan, depuis notre dinghy nous voyons dans le lagon un noddi gigoter à la surface de l’eau! Il semble ne plus arriver à s’envoler. Nous nous approchons et nous apercevons qu’il a une aile cassée. Nous le repêchons et l’amenons au bateau. 

Affolé il nous mord avec son bec mais il n’a pas vraiment de force, un tout petit bec et aucun moyen de nous faire vraiment mal. Nous le mettons dans un abris, enroulé d’une serviette et demandons quoi faire à nos connaissances vétérinaires.

Nous essayons de prendre son aile en photo et voyons un énorme bout d’os sortir, le verdict est sans appel: fracture ouverte, il n’y a rien à faire, l’oiseau est condamné. Sauf qu’il pète la forme, je veux dire qu’il est extrêmement vif et en bonne santé. Ses plumes sont brillantes, ses petites pattes palmées adorables et son oeil étincelant. Et nous allons devoir mettre fin à sa vie… 

Le vétérinaire nous conseille de « l’endormir » avec du valium, qu’il soit un peu ko et ne réalise plus trop ce qu’il se passe. Notre pharmacie de bord bien fournie nous permet de lui donner 3 cachets de seresta. Comme il nous mord régulièrement, son bec reste ouvert et nous avons facilement accès à sa gorge. Après plusieurs heures il semble endormi sur le dos. Nous croisons les doigts pour qu’il soit mort mais dès qu’Alex le manipule, il se réveille tout groggy…. Pffff c’est vraiment affreux. 

Alex va courageusement l’achever dans la jupe arrière avec la méthode la plus rapide: lui couper la tête… Car il a peur de se louper en lui tordant le cou, il est tellement souple. Cela sera vraiment traumatisant pour lui.

Et nous ne pouvons pas nous réconforter en se disant que nous avons abrégé ses souffrances, car il aurait sans doute été mangé rapidement à se débattre sur l’eau…ou pas?

Après cette épreuve, notre éducation judéo-chrétienne nous fait croire que nous allons mériter les dauphins! Surtout que 5 belles journées s’annoncent: pas de houle, pas de vent, pas de vagues, pas de nuages! Et Durant deux jours, Manu, un marin moniteur de plongée peut nous emmener en mer avec son bateau! L’espoir revient! Nous sommes au taquet! L’idée est de ne pas leur courir après alors nous restons longtemps dans l’eau sur « leur passage ». Mais ils passent à 15 mètres sous nos pieds ou derrière Alex…Nous revenons bredouille jour 1, jour 2, jour 3, jour 4…Constamment déçus mais nous savons que c’est possible, ce sont juste les animaux qui décident! Les dauphins sont censés « ouvrir les coeurs »…eh bien nous, ils nous rendent aigris et de mauvais poil!!!!!

Jour 5: Nous sommes que tous les deux sur le Zodiac, il y a quelques vagues mais nous sortons à leur recherche dans l’océan. Souvent nous attendons moteur éteint. Sur l’eau, il y a une très bonne ambiance, de nombreux bateaux de plongeurs bouteille avec leur capitaine à bord qui attendent la remontée de sa palanquée. Tout le monde se sourit et se salue! Beaucoup nous indique où sont les dauphins car ils finissent par nous connaitre! Ils nous appellent « raie pastenague » car avec notre Zodiac gris ras de l’eau tout aplati, on leur ressemble!

Ce jour là ils ne les ont pas vu depuis plus d’une heure, très mauvais signe: ils sont surement rentrés dans le lagon (immense)… Nous décidons d’aller faire des images dans la passe quand nous apercevons Manu qui met les plongeurs de son club à l’eau. Nous allons le voir et il nous dit « les dauphins jouent dans les vagues à l’entrée de la passe ». 

Nous allons voir sans conviction car ils ne restent jamais bien longtemps dans la passe en courant rentrant. Mais ils sont bien là, à surfer sur des petites vagues toujours au même endroit! Une situation absolument idéale car nous pouvons nous mettre à l’eau à la sortie de la passe et le courant nous pousse droit sur eux! Comme ils surfent nous pouvons bien les voir en amont et nous placer en conséquence, j’ai le temps de bien préparer mon apnée et je descends avant de les croiser, une fois sous l’eau ils apparaissent hyper joueurs et viennent tourner autour de nous! C’est très furtif car le courant continue de nous emporter mais eux restent au même endroit! C’est incroyable! Ils sont absolument ÉNORMES!!!!! Nous nous laissons dériver sur eux à plusieurs reprises et enfin, nous réalisons les plans tant attendus! Immense joie d’avoir croisé leur regard de si prés, d’être miraculeusement tombé sur cette scène de jeu et d’avoir pu danser à leur côté! Et énorme soulagement aussi après un mois focalisés sur eux, nous allons pouvoir reprendre une vie normale!

Je serre les fesses au moment du visionnage des images: il faut que tout soit net, bien enregistré et sans trop d’accouts car Alex tenait la camera d’une main et le dinghy dans l’autre. Mais les images sont au delà de mes espérances! En une heure, nous avons pu tourner l’entièreté de la séquence!

 Pour fêter ça ou pour nous chouchouter après une journée difficile, rien de tel qu’aller prendre l’apéro au Kia Cra, l’hôtel le plus luxueux de l’île!

Alex est ultra concentré (et euphorique) durant ses cours d’aquarelle qu’il prend en ligne avec une canadienne!

Nous avons aussi la chance de croiser des baleines à 3 reprises! Une fois dans la passe nous apercevons un souffle et son dos! Une autre fois 3 individus sont dans l’océan pas très loin mais des jets skis et deux bateaux vont déjà les voir donc nous nous y abstenons, et une autre fois dans le lagon, toujours son souffle et son dos! C’est la première année dans les Tuamotu où nous en voyons autant, elles sont d’habitude beaucoup plus rares que vers Moorea ou Tahiti.

Nous sommes prêts à changer d’île, nous avions prévu de découvrir un atoll que nous ne connaissions pas: Apataki! Mais il semble peu probable que le vent nous y emmène, comme nous avons un problème avec l’arbre d’hélice du moteur, nous devons l’utiliser avec parcimonie et compter surtout sur le vent… Nous revoyons notre programme et en attendant la bonne météo, nous allons au moins changer de mouillage!

Mais avant cela, nous croisons enfin Steven Surina de passage à Rangiroa! C’est un guide naturaliste spécialiste des requins! Il parcoure le monde à leur rencontre et les connait parfaitement!  Il est souvent sollicité dans les médias pour parler de ces animaux. Il organise des séjours pour les plongeurs avec des conférences sur les requins et nous invite à nous joindre à eux pour un déjeuner et une conférence! Nous sommes trop contents de partager nos expériences, nos déboires, nos rencontres incroyables sous l’eau et nos peurs. Son groupe de 9 plongeurs est adorable et les jours suivants, dès qu’ils passent prés de Diatomée pour aller plonger, c’est à dire 4 fois par jour, tout le monde hurle et crie et font des grands » coucou »!!!! Ça nous fait mourir de rire et nous avons un peu l’impression d’être les stars du mouillage!!!!!

Conférence-apéro dans la chambre d’hôtel!

Nous invitons Belen et Manuarii qui nous ont bien aidés pour faire les images des dauphins à la pizzeria pour les remercier! 

Il est temps pour nous de changer de mouillage pour aller au sud de l’île, complètement sauvage…

À suivre…

Si vous avez été bien attentifs, vous devriez pouvoir reconnaitre toutes les espèces immortalisées par Alex!

Celui-ci je n’en ai pas parlé mais je le rajoute quand même car c’est un des plus beaux dessins d’Alex: le Napoléon!